BAC STL : Sciences et Technologies de Laboratoire

Témoignages d’anciens élèves et débouchés

Par admin Admin Christophe Revy, publié le dimanche 15 décembre 2019 09:59 - Mis à jour le dimanche 15 décembre 2019 09:59

Marine, bac STL – biotechnologies en 2012 :
Je suis maintenant technicienne de laboratoire par le biais de la formation du Brevet de Technicien Supérieur en Analyses de Biologie Médicale. En étant technicienne de laboratoire il y a une possibilité d’évolution de carrière en se spécialisant comme technicien qualité, technicien d’hygiène surtout dans les hôpitaux, et par la suite, cadre de santé en hôpital.
La filière STL permet d’avoir une bonne technicité en terme de manipulation, ce qui est un avantage par rapport aux élèves qui viennent de la filière S, surtout lors des TP.
Pour réussir en STL, il faut aimer manipuler, ainsi que la biologie surtout lorsqu’on a de très bons professeurs qui aiment leur métier.

Maxime, bac STL – biotechnologies en 2012 :
Apres le bac STL, j’ai fait un BTS métiers de l’eau.
Avec ce baccalauréat et ce BTS, je peux travailler dans une centrale nucléaire, dans de grandes entreprises telles que Veolia, la SAUR, dans des stations d’épuration, dans la "fabrication" d’eau potable, ...
La filière STL ma apporté beaucoup d’assiduité, de l’organisation, de la maîtrise.
Les atouts nécessaires pour réussir en STL sont l’organisation, la précision, le travail et l’assiduité.
J’ai choisi la filière STL car ce qui m’a attiré est la manipulation. J’ai également aimé la façon qu’ont les professeurs, qui enseignent les spécialités de STL, de motiver les élèves à faire de leur mieux, de faire partager leur passion à nous élèves.

Hélène, bac STL – biotechnologies en 2011 :
Je suis maintenant en 2ème année à l’école vétérinaire d’Alfort, et c’est que du bonheur ! :D
Après 2 (très éprouvantes) années de prépa TB , j’ai intégré l’école par le concours A-TB (8 places pour les 4 écoles)
La prépa, c’est vraiment difficile, mais ça en vaut la peine ! Maintenant que je suis entrée à l’Ecole vétérinaire, j’en sortirai diplômée vétérinaire, car si la sélection est drastique à l’entrée, le cursus est long mais se valide assez facilement en travaillant bien pour les partiels.
J’ai absolument tenu à passer par la filière technologique pour tenter l’entrée en école véto plutôt que la filière scientifique pour 1 raison principale : la possibilité de faire beaucoup de travaux pratiques !
La 2ème raison : comme cette voie est encore peu empruntée pour accéder aux écoles véto, je me sentais plus à l’aise pour parvenir à mes fins (c’est à dire que l’état d’esprit pour passer ce genre de concours étant très élitiste et compétitif, je me sentais plus capable d’être parmi les premiers sur un concours de 160 participants, plutôt que sur 4000...
Les atouts de la STL pour intégrer la prépa TB et ensuite l’école véto : on a une très bonne base en bio (biologie, biochimie...) et en manipulations, on acquiert les bases du raisonnement scientifique et de la rigueur des protocoles.
Ce que j’ai aimé en STL sont : les matières en rapport avec la bio, les manips de biochimie et de microbiologie en particulier

Flora, bac STL – biotechnologies en 2011 :
Je suis actuellement technicienne de laboratoire. Pour effectuer ce travail j’ai fait un DUT génie biologie-option analyses biologiques et biochimiques. Je trouve que c’est une bonne suite après le bac STL.
Pour ce métier de technicienne de laboratoire, je fais la formation de capacité aux prélèvements sanguins afin de pouvoir faire les prises de sang.
Les atouts du bac STL sont l’apport de nombreuses connaissances biotechnologiques théoriques et différentes techniques pratiques, mais aussi l’acquisition de l’autonomie et de l’organisation lors des Travaux Pratiques.
La filière STL demande beaucoup de travail personnel pour pouvoir y arriver.

Morgan, bac STL – biotechnologies en 2011 :
J’ai suivi, après l’obtention du bac STL-biotechnologies, un BTS Qualité dans les Industries Alimentaires et Bio-Industries (QIABI), par alternance.
Une fois le BTS obtenu, l’entreprise où j’ai réalisé mon stage d’alternance m’a proposé un CDI et j’occupe actuellement le poste d’Assistant Qualité - Responsable Analyses et Contrôles chez Proalim à Autun.
La filière STL m’a apporté bon nombre de connaissances dans le domaine scientifique, de la biologie à la microbiologie, en passant par le médical et l’alimentaire.
Le BTS QIABI m’a permis d’accentuer les acquis STL en les appuyant dans le domaine alimentaire et des bio-industries.
Les différents acquis scientifiques microbiologiques, biologiques et pratiques m’ont servi dans mon métier. En effet, je suis le seul autorisé par la Responsable Qualité à gérer les contrôles microbiologiques et biologiques des produits fabriqués (analyses microbiologiques sous traitées pour la plupart, mais je reste l’interlocuteur de Proalim vis-à-vis des laboratoires externes).
Les atouts de la filière STL sont d’une part, les cours dispensés par l’équipe pédagogique qui est toujours aux côtés des élèves, car le programme scolaire peut faire peur, il n’est relativement pas simple car très chargé et complexe, mais il reste intéressant d’un point de vue contenu et riche en connaissances.
Etre élève de STL, c’est avoir de la volonté, une envie d’apprendre, se découvrir des qualités et être à l’aise dans les manipulations en TP, c’est aussi ne pas avoir peur de certains cours qui paraissent difficiles mais plutôt avoir la motivation d’aller toujours de l’avant et dé réussir.
D’autre part, cette filière peut ouvrir bon nombre de portes Post-Bac : la Recherche, les diverses Analyses du domaine alimentaire ou médical, l’Environnement... Et même les écoles d’Infirmiers, Vétérinaires, Ingénieur Agronome...

Maria, bac STL – biotechnologies en 2011 :
J’ai fait une licence de biologie moléculaire et je suis actuellement en master Biologie de la santé. Parallèlement, je suis technicienne supérieure à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, à l’hôpital Robert Debré et a l’hôpital Bichât en biologie moléculaire.
J’aimerais devenir cadre au sein du pôle de biologie moléculaire où je travaille.
La STL m’a apporté surtout de la rigueur. Les atouts de cette filière sont qu’elle touche à plein de domaines et que j’ai particulièrement aimé les TP de biochimie et d’hématologie.

Angélique, bac STL – biotechnologies en 2010 :
Après les 2 années de STL, j’ai fait un BTS BioAnalyses et Contrôles. Puis, j’ai souhaité m’arrêter pour rentrer dans la vie active. Ma 1ère expérience professionnelle était technicienne de laboratoire dans une industrie laitière. J’ai ensuite obtenu un CDD aux Grands Moulins de Paris, puis j’ai quitté le laboratoire pour un CDI dans un laboratoire médical, pour faire du prélèvement et des analyses. Aujourd’hui je suis en train de passer mon certificat de prélèvement sanguin. Celui-ci m’ouvrira encore plus de portes.
La STL m’a permis de découvrir une vraie passion pour le laboratoire et l’analyse. Beaucoup de techniques pratiques, sans devoir rester sur sa chaise pendant 8h. D’ailleurs, j’ai pu en retrouver autant dans l’industrie agro-alimentaire, voilà pourquoi aujourd’hui je souhaite y retourner. De plus la STL ne ferme aucune porte, mais les ouvre toutes : agro-alimentaire, pharmaceutique, cosmétique, médicales ...

Théo, bac STL – biotechnologies en 2010 :
J’ai choisi la filière STL car j’aimais à ce moment la : la chimie, la biologie, les sciences, ...
Ce bac m’a permis de m’orienter vers un DUT, option industrie alimentaire car je ne me voyais pas toute ma vie dans un laboratoire.
J’ai ensuite fait une licence professionnelle ingénierie de production alimentaire , en alternance où j’ai pris goût au management et au pilotage des machines.
Je suis parti chez Duc en tant que chef d’équipe où je suis parti au bout de un an.
Et depuis août 2014, je travaille chez Daco France où j’exerce au poste chef d’atelier avec une équipe de 50 à 200 personnes à gérer en 3*8.

Emilie, bac STL – biotechnologies en 2009 :
Après le bac j’ai décidé de suivre une formation de préparatrice en pharmacie. C’est un brevet professionnel, un diplôme que l’on passe en 2 années d’apprentissage en CFA. L’apprentissage nécessite que l’on trouve un patron donc un pharmacien titulaire ou gérant d’une pharmacie d’officine (en ville) ou une PUI (pharmacie d’un centre hospitalier ou d’une clinique).
Suite à l’obtention du diplôme, divers débouchés sont possibles :
* Préparatrice en pharmacie d’officine ;
* Préparatrice en pharmacie chez les fournisseurs des pharmacies ou en industries sur les lignes de production des médicaments ;
* Préparatrice en parapharmacie.
Mais il y aussi possibilité de continuer la formation avec deux diplômes particuliers :
* Le DPPH ou diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière, que l’on passe en un an en apprentissage. Nécessite de se faire financer par un hôpital et de trouver divers stages en rapport avec la formation.
* Le diplôme de dermo-cosmétique : qui permet de se spécialiser dans la cosmétique notamment si l’on veut travailler en parapharmacie.